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On le croyait sur le déclin, abandonné, ringardisé, définitivement terrassé par la Covid. Qui, ou plutôt quoi ? Le cash !

Sous l’effet de plusieurs causes conjuguées, on assiste pourtant, au grand désespoir de tous ceux qui militent activement pour sa disparition, à son retour.

Un retour inédit qui prouve une fois de plus que les tenants du « système », le triptyque – banques, médias, gouvernement – ont peut-être pris leurs désirs de contrôle total du citoyen pour une réalité qui tend à faire de la résistance.

Etonnantes statistiques

C’est une étude de la Banque de France qui dévoile « le pot aux roses ». Depuis environ 10 ans, les Français auraient accumulé par devers eux, hors banque, environ 225 milliards d’euros. Une paille ! Soit environ 3300 € en moyenne par Français avec, dans le détail, 80% de nos concitoyens qui détiendraient moins de 1000 €, et 12% plus de 1000 € (8% ayant refusé de répondre). Les inégalités ont la vie dure et subsistent même au niveau du « cash ».

Et le reste de l’Europe n’est pas forcément en reste puisqu’à ce niveau, ce ne sont pas moins de 600 milliards, pour la seule zone euro, qui dormiraient sous les matelas.

Entre mars et juin 2020, en plein confinement, « l’argent planqué » a bondi pour atteindre les 16 milliards, soit un doublement par rapport au 1er trimestre.

Et pas vraiment d’explications sur ce phénomène, les économistes citant pêle-mêle comme causes possibles, la peur d’une éventuelle faillite du système bancaire, la crainte de « Big Brother » ou la fraude sociale et fiscale.

Réglez vos achats en ligne… en espèces !

Dans le même temps, on note une initiative inédite de la société de transport de fonds bien connue Brink’s qui, via son nouveau service « Point Cash Service », va permettre le paiement d’achats en ligne en s’appuyant dans un premier temps sur le réseau des buralistes.

Et les grandes enseignes pourraient bien suivre. C’est par exemple le cas de la Compagnie Maritime Corsica Linéa qui a décidé d’adopter ce système pour ses réservations.

Une initiative qui ne devrait pas déplaire aux 500 000 Français qui n’ont pas de compte bancaire ou à tous ceux, de plus en plus nombreux, qui peuvent craindre, à juste titre, de se faire « pirater » leurs données de paiement.

Le récent piratage de plus d’un milliard et demi de compte « Gmail » n’étant pas vraiment de nature à rassurer en la matière.

Fracture numérique

Même combat pour toutes les « victimes » de la fracture numérique. Une réalité observée très sérieusement à la fois par l’INSEE ou le CREDOC.

Selon l’INSEE, « l’illectronisme » toucherait 17% de la population, soit tout de même 12 millions de Français, avec de gros écarts au niveau de certaines catégories. 16% des ménages les plus modestes n’ont pas d’accès internet. Idem pour les plus de 75 ans à hauteur de 50% qui n’auraient donc pas de connexion internet.

Et les jeunes ne sont pas forcément épargnés contrairement à ce qu’on pourrait croire. Car communiquer sur « Tik Tok » ou jouer à « Fortnite » ne fera pas forcément d’eux des utilisateurs capables de profiter d’internet pour des usages moins ludiques. 33% des jeunes de 16 à 24 ans ne sauraient pas envoyer un mail avec une pièce jointe ou le « forwarder » !

Pour toutes ces populations, le cash restera encore pour longtemps leur planche de salut.

Changement de cap en Suède

Coup de grâce pour les zélateurs d’une « cash less society », même la Suède – à qui se fier – a décidé de remiser aux oubliettes l’abandon du cash hier encore programmé pour 2030 !

Et pour que les choses soient claires, une loi oblige désormais les banques à assurer un niveau optimal de liquidités dans tout le pays, une contrainte qui était en train de tomber en déshérence.

Les Suédois peuvent remercier les militants du mouvement « Rébellion en faveur du liquide » qui se sont battus pour que certaines populations, seniors, migrants, malvoyants, ne finissent pas totalement exclus du « système ».

Bref, « Cash is King », le retour !

1 Commentaire

  1. Francois Chauvin

    La disparition du Cash serait comme la disparition de la démocratie, une main mise dictatoriale sur la liberté des citoyens de payer pour les biens et services de leur choix sans la bénédiction des autorités. L’éradication du cash serait comme la prohibition de l’alcool, une opportunité de trafic pour se procurer des ressources et des marchandises prohibées. Il faut un peu d’économie souterraine pour éviter le désespoir, juste un peu pour éviter de couler lorsqu’on a les dents du fond qui baignent.

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