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Contrairement à tous ceux qui rêvent d’une « cashless society », et donc d’un contrôle étendu de l’Etat concernant le moindre de nos mouvements financiers, la réalité statistique, dévoilée par une étude de la Banque de France qui précise que les citoyens de la zone euro détiennent plus de 600 milliards d’euros sous forme d’espèces « sonnantes et trébuchantes », révèle ainsi une autre histoire du « cash ».

Et cet argent ne revenant pas dans les circuits habituels des flux financiers, la Banque de France en déduit, tout à fait logiquement, que cet argent dort tranquillement sous les matelas, enterré au fond d’un jardin ou au fond d’une lessiveuse !

Et le phénomène serait loin d’être anecdotique ou relèverait d’un épiphénomène puisque, toujours selon la Banque de France, environ la moitié de l’argent « physique » serait purement et simplement thésaurisé, pour employer l’expression adéquate.

Un stock de monnaie qui se situerait même largement devant le stock des euros dépensés qui eux, ne représenteraient qu’environ 20% du total, le solde de la monnaie papier circulant hors d’Europe.

Et le phénomène est en augmentation constante depuis la crise de 2009…

A noter qu’en la matière, les comportements en Europe varient fortement d’un pays à l’autre en raison de contraintes réglementaires ou de comportements culturels spécifiques. Ainsi, en France, on ne peut plus payer en espèces des dépenses supérieures à 1000 €. En Allemagne, pays cité régulièrement en exemple, pas de problème par contre pour payer sa BMW flambant neuve… en espèces. On comprend dans ces conditions que les Allemands utilisent beaucoup moins le chèque que les Français.

Un détail que beaucoup oublient de citer lorsqu’ils abordent les habitudes en matière de moyens de paiement !

Pour ce qui concerne les motivations de ces comportements qui peuvent surprendre à l’aune de médias qui prédisent régulièrement la disparition du « cash », on retrouve pêle-mêle la crainte de « Big Brother », un effondrement du système bancaire, le « désamour » des citoyens vis-à-vis de leurs banques ou le souvenir de la Grèce qui, en 2015, avait fermé ses banques et imposé un contrôle strict des mouvements de fonds physiques. 

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