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Pas de semaine qui passe sans qu’un responsable politique ou un commentateur économique ne nous interpelle quant à la gestion de nos placements, sur le fait qu’il faudrait dynamiser notre épargne et investir en bourse, ne serait-ce que pour palier des retraites qui seront appelées à se réduire comme peau de chagrin.

Et la presse « main stream » n’est pas la dernière à fustiger des français qui seraient les « beaufs » de l’épargne attachés viscéralement à leurs sacro saints livrets A.

Mais, au-delà de postures de principe ou de déclarations pour le moins discutables, peu de chiffres « vrais » en la matière.

Nous avons donc investigué sur ce thème qui paraitra iconoclaste aux tenants du système, « Faut-il investir en bourse ? », une question simple que peu s’avisent de se poser !

Panorama de quelques idées fausses… mais véhiculées par le plus grand nombre

A long terme, on est toujours gagnant. C’est en général l’argument ultime pour vous démontrer que vous êtes dans l’erreur et qu’il vous faut être rééduqué au moins au plan financier.

A vrai dire, l’argument n’est pas forcément faux. Tout dépend de ce qu’on appelle « le long terme ». Jusqu’à une date récente, pour les tenants de ce discours, le long terme c’était 8-10 ans, soit la durée jugée optimale pour une assurance-vie ce qui tombait à pic pour ce type de raisonnement.

Manque de bol, la crise de 2007-2008 a mis à bas cet horizon de gestion. Personne ne s’avise de rappeler qu’en 2000, le CAC 40 flirtait avec les 7000 points à 6922 (le 4 septembre 2000) quand près d’une vingtaine d’années plus tard, il est à … 6300 points. Dans l’intervalle, il aura connu un plus bas à 2401 points le 12 mars 2003 et un plus haut à 6200 points en 2007 soit, à peu près son niveau actuel.

A l’époque, les valeurs sures, « de père de famille », c’étaient les banques. La Société Générale, par exemple, cotait à plus de 150 € pour une vingtaine d’euros aujourd’hui !

Selon certaines études (notamment sur l’évolution du Dow Jones depuis 1929), pour être certain de ne pas perdre d’argent, il faudrait investir sur une période de trente ans minima.

Pour ceux qui auraient la patience d’attendre, ils se verraient « garantir » un rendement de 6% par an inflation déduite.

Certains font parfois état d’un rendement supérieur (jusqu’à 9%) en intégrant le réinvestissement du dividende. C’est pure présentation « marketing ». Sauf à vouloir jouer les ascètes financiers, un placement est intrinsèquement destiné à offrir un revenu, et le revenu destiné à être consommé ou réorienté vers d’autres modes de placement, la bourse n’étant d’ailleurs pas forcément le placement le plus performant.

Toutefois, avant de se précipiter pour ouvrir un compte titres, sachez également que sur les 50 dernières années, bilan arrêté à fin 2018, il y a eu 32 années de hausses pour 18 années de baisse…

Deuxième idée fausse, la bourse est affaire de spécialistes. A ce niveau-là, les études ne manquent pas non plus. Et les conclusions sont claires et nettes : 90% des gestionnaires d’actifs mobiliers font moins bien que les indices boursiers de référence.

En fait, cela n’est pas très surprenant et n’est pas affaire que de compétence de la part des intéressés. Pour diverses raisons, principalement juridiques, les gestionnaires en question, se donnent des contraintes telles qu’elles finissent par laminer les rendements.

Parmi ces contraintes, les ratios de liquidité, de division des risques, d’emploi etc.

Par exemple, le coefficient d’emploi vous oblige à rester investi même si vous pensez que les bourses vont s’effondrer. Absurde.

Bref, toutes contraintes qu’un simple particulier n’est pas obligé de respecter, notamment concernant le ratio d’emploi.

Les placements en bourse sont liquides. Encore faux. A ce niveau, tout dépend du marché sur lequel vous intervenez. Les grands marchés, ceux du type CAC 40 ou du DJ, assurent, grâce aux « markets makers », un niveau de liquidité satisfaisant. Pour tous les autres marchés, la liquidité des titres peut être problématique surtout en période de turbulences financières. Et que dire pour tous les investisseurs de certains fonds H20 qui risquent de se retrouver « collés » pour plusieurs années avec des titres décotés (voir nos différents articles sur le sujet).

 

Ce que disent les théoriciens de la finance

A ce stade de notre propos, il n’est pas inintéressant de jeter un œil sur le regard théorique que portent les économistes sur les marchés financiers. Avec une question essentielle en toile de fond, les marchés sont-ils à leur « juste prix » ou sont-ils sur ou sous évalués ? On en revient à la question de « l’efficience des marchés ».

Une question pertinente quand on voit qu’en pleine période « covidienne », les marchés ont repris, sur leurs plus bas, près de 40% de hausse.

En fait, et c’est assez inquiétant, les économistes ne savent trop quoi penser quant à l’évolution actuelle des marchés.

Selon la majorité de ces derniers, l’injection massive de liquidités par les Banques Centrales (plus de 6000 milliards au niveau européen), aurait dû provoquer un net sursaut inflationniste, qui lui-même aurait généré une hausse des taux d’intérêts, qui eux-mêmes auraient favorisé la baisse des marchés actions.

Et, c’est tout le contraire qui s’est produit. Malgré les tombereaux de liquidités, le taux d’inflation flirte avec une certaine désinflation et les marchés financiers ne se sont jamais aussi bien portés.

Une possible explication serait la constitution de « bulles financières » localisées aux niveaux des marchés financiers et immobiliers. Une explication qui ne manque pas de pertinence mais qui, si elle est vraie, s’avère très inquiétante quant aux niveaux de valorisation actuelle desdits marchés.

 

Attention aux frais pharaoniques de l’assurance vie !

Pour ceux qui seraient tentés, malgré tout, de s’aventurer sur les sentiers de la bourse, il resterait à franchir l’écueil des commissions prélevées en matière de placements financiers.

Un thème rarement abordé car il risquerait de mettre le doigt sur une source colossale de profits pour les banques et plus encore les compagnies d’assurance.

A cet effet, rappelons que l’assurance vie, bien mal nommée puisqu’il s’agit la plupart du temps d’un simple placement, concentre à elle seule environ 1800 milliards d’euros soit presque une fois le PIB de la France. Une manne financière, pour beaucoup, qui éclipse, et de loin, le livret A et ses 462 milliards d’encours (y inclus LDDS) qui ont de plus le fâcheux inconvénient de ne rapporter presque rien aux banques collectrices.

Selon les études réalisées, les commissions prélevées ponctionneraient entre 30 et 50% du rendement brut.

Revue de détail.

Comme en matière bancaire, les assureurs ne manquent pas d’imagination concernant leurs multiples commissions : frais de gestion, droits d’entrée, de sortie, d’arbitrage pour ne citer que les plus courants.

Plus grave, à côté des frais « officiels » et barèmés, on trouve des frais « cachés » qui ne sont pas moindres.

En effet, afin de favoriser leurs fonds maisons, OPCVM en tout genre, les assureurs ont généralisé la pratique consistant à souscrire les fonds en question dans les contrats d’assurance vie de leurs clients

Problème, ces fonds génèrent eux aussi, de leur côté, leurs propres frais de gestion, leurs propres commissions etc.

Et comme ils sont peu visibles, ils sont d’autant plus importants. Pour un fond actions, on peut avoir des frais annuels de l’ordre de 2 % avec un droit d’entrée entre 3 et 5%. Autant dire adieu à la rentabilité de votre placement pour la 1ère année.

Sachant que les fonds en question recèlent également des frais « cachés » sous forme de commission de « performance » ou de « surperformance ». Une jungle très dense où il est difficile de se retrouver sauf à passer beaucoup de temps.

Au final, selon une étude menée par Good Value for Money et le blog du patrimoine, les frais en questions s’élèveraient à 2,93% en moyenne. Autant dire, qu’avec un rendement tendanciel de 6%, il ne reste plus grand-chose pour l’investisseur qui est le vrai dindon de la farce, le seul à prendre des risques pour enrichir, sans risques, des intermédiaires de tout poil !

 

Une alternative crédible avec les assurances en ligne, cas pratique avec Yomoni Assurance

Comme souvent, les abus des uns peuvent constituer autant d’opportunités pour les autres. Comme en matière bancaire avec le phénomène des « néo-banques », on voit apparaitre une nouvelle race d’intervenants conscients qu’ils peuvent s’offrir une place au soleil tout en proposant des placements à tarification allégée.

On s’est ainsi intéressé au cas de Yomoni, agréé depuis 2015, qui annonce clairement la couleur avec des frais d’entrée réduits à … zéro.

Un cas intéressant dans la mesure où il s’agit d’une société de gestion de type « robo advsisor » soit une gestion pilotée en mode automatique, avec algorithmes à l’appui et qui propose « l’enveloppe » juridico-fiscale la plus adaptée à votre situation.

Dans la pratique, il pourra s’agir d’une assurance vie classique mais pas que. PEA et compte titre ordinaire peuvent également convenir dans la mesure où ils apparaissent intrinsèquement moins chargés en commissions.

En bref, une démarche qui ne manque pas d’intérêt et qui renouvelle l’offre de services en la matière.

Au final, comme on le voit, investir en bourse n’est pas si rentable que cela et suppose de s’affranchir du piège des commissions notamment au niveau de l’assurance vie.

C’est par ailleurs une démarche qui doit s’inscrire dans une logique de gestion patrimoniale où on doit veiller à équilibrer l’épargne bancaire de précaution, sans risque, l’investissement immobilier et les placements financiers.

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